UN DÉROULEMENT EN 4 SCÈNES
Le spectacle commence en mettant en
scène une communauté soudée, bientôt
dérangée par un projet dont elle ne veut
pas. Elle a l’impression de ne pas être
entendue lors de l’enquête d'utilité
publique. Quand les gardes mobiles
arrivent, c’est encore dans la joie et
la bonne humeur que sont érigées les
barricades.
Mais elles sont rapidement déblayées par
une avancée implacable.
Les gardes mobiles et les manifestants
se jaugent et s’observent dans une
tension palpable jusqu’à ce que
l’on découvre une universalité dans
l’humanité de chacun.
À travers l’exemple de deux frères on
perçoit que l’on ne choisit pas vraiment
son camp mais qu’on lui appartient.
Et quand la lutte se radicalise la
violence est présente partout sous des
formes très différentes.
Et quand la brutalité s’amplifie, que
des gardes mobiles sont malmenés et que
des manifestants se font arrêter, c’est
à travers des mots enfantins que la lutte
s'achève.
Mais l’histoire ne s'arrête pas là...
UN FIL ROUGE
Tout au long du spectacle un acteur
symbolise la folie des idées,
l’extrémisme, sous un masque de raison,
de bien-pensance.
Ce sont des images d’épinal et des
démonstrations hasardeuses qui sont
exposées mais aussi réfutées par les
manifestants.